Vaulx-en-Velin

Publié : 23 avril 2020 Mise à jour : 3 juin 2020
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Commémoration du 105ème anniversaire du génocide arménien – 24 avril 2020

Vidéo commémorative – 105ème anniversaire du génocide arménien – Vendredi 24 avril 2020


105e anniversaire - génocide arménien

En cette période où les rassemblements sont interdits, comment exercer notre devoir de mémoire ? La Ville de Vaulx‑en‑Velin met en place des commémorations numériques afin de partager le souvenir des événements qui ont marqué notre histoire.

Vendredi 24 avril 2020 à 12h, la Ville commémore le 105ème anniversaire du génocide des Arméniens. Pour la première fois, cette commémoration n’a pas lieu en présentiel mais se tient en vidéo et sur la page Facebook de la Ville.

Cette commémoration rend hommage aux Arméniens assassinés, notamment le 24 avril 1915, sur ordre du gouvernement de l’Empire Ottoman.

Si vous le souhaitez, vous trouverez également ci-dessous des ressources en ligne, historiques et culturelles, pour mieux comprendre cette tragédie :


S’INFORMER SUR LE Génocide arménien

Vous souhaitez vous informer sur l’histoire du génocide arménien ? Le Centre National de la Mémoire Arménienne et Le Musée-Institut du Génocide Arménien vous proposent de nombreuses ressources documentaires en ligne.

Centre National de la Mémoire Arménienne

Centre National de la Mémoire Arménienne - Décines-Charpieu

Situé à Décines-Charpieu, le Centre National de la Mémoire Arménienne est un lieu d’accueil, de culture, d’animations, d’échanges et de rencontres, dont l’objectif est de promouvoir la culture arménienne dans un contexte d’échanges interculturels.

Musée-Institut du Génocide Arménien d’Erevan

Musée du génocide arménien d'Erevan

Le Musée-Institut du Génocide Arménien (MIGA) est une organisation à but non-lucratif basée à Erevan, en République d’Arménie. Ses missions sont l’étude académique et scientifique, l’analyse des problématiques ainsi que l’exposition de la documentation textuelle et visuelle liée au premier génocide du 20e siècle. Le Musée-Institut propose notamment de nombreuses expositions en ligne.


DÉCOUVRIR DES ŒUVRES ARTISTIQUES

Chansons, poèmes, films : de nombreux artistes ont abordé à travers leur oeuvre le génocide arménien. Vous trouverez ci-dessous une sélection de ces créations artistiques, qui font parfois écho à la perte d’un être cher.

Chanson Ils sont tombés – Charles Aznavour

Composée par Georges Garvarentz, Ils sont tombés est une chanson écrite et interprétée par Charles Aznavour. Dans ce texte, le chanteur rend un hommage poignant aux victimes du génocide arménien.

Poème Les déracinés – Shamiram Sevag

Arménienne vivant en France, Shamiram Sevag a perdu son père lors du génocide de 1915. Dans ce court poème, elle exprime sa souffrance d’exilée.

Nous les déracinés,
arrachés de nos terres
des siècles et des années,
refusons de nous taire.

Nous les déracinés,
implantés dans le Monde
partout où nous sommes nés,
nos racines sont profondes.

Nos racines arrachées
à nouveau s’enracinent
sans jamais se détacher
de nos vraies origines.

Des siècles et des années
nous qui savons souffrir,
bien que déracinés,
refusons de mourir.

Mémoires d’assassinés de Guillemette Beyron (2018)

Le film Mémoires d’assassinés interroge la transmission intergénérationnelle au sein de familles qui ont vécu un génocide. À travers les témoignages des enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants de victimes des génocides de 1915, de 1939-45 et de 1994, ce documentaire pose la question suivante : comment parle-t-on de tels traumatismes au sein des familles survivantes ?

Mis à disposition gratuitement par la réalisatrice, vous pouvez visionner Mémoires d’assassinés en ligne sur la page Viméo de Guillemette Beyron.

The Cut de Fatih Akin (2014)

Pendant le génocide arménien, Nazareth Manoogian est déporté de son village natal en Turquie. Après les déportations, il apprend que ses filles pourraient être encore vivantes et parcourt le monde pour les retrouver.

La Promesse de Terry George (2017)

1914, la Grande Guerre menace d’éclater tandis que s’effondre le puissant Empire Ottoman. À Constantinople, Michael, jeune étudiant en médecine arménien, et Chris, reporter photographe américain, se disputent les faveurs de la belle Ana. Tandis que l’Empire s’en prend violemment aux minorités ethniques sur son territoire, ils unissent leurs forces pour tenir une seule promesse : survivre et témoigner.

Une histoire de fou, Robert Guediguian (2015)

Berlin 1921, Talaat Pacha, principal responsable du génocide Arménien est exécuté dans la rue par Soghomon Thelirian dont la famille a été entièrement exterminée. Lors de son procès, il témoigne du premier génocide du 20e siècle tant et si bien que le jury populaire l’acquitte.

Soixante ans plus tard, Aram, jeune marseillais d’origine arménienne, fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie. Un jeune cycliste qui passait là par hasard, Gilles Tessier, est gravement blessé.

Aram, en fuite, rejoint l’armée de libération de l’Arménie à Beyrouth, foyer de la révolution internationale dans les années 80. Avec ses camarades, jeunes arméniens du monde entier, il pense qu’il faut recourir à la lutte armée pour que le génocide soit reconnu et que la terre de leurs grands-parents leur soit rendue.

Gilles, qui a perdu l’usage de ses jambes dans l’attentat, voit sa vie brisée. Il ne savait même pas que l’Arménie existait lorsque Anouch, la mère d’Aram, fait irruption dans sa chambre d’hôpital : elle vient demander pardon au nom du peuple arménien et lui avoue que c’est son propre fils qui a posé la bombe.

Pendant que, à Paris, Gilles cherche à comprendre, à Marseille Anouch devient folle de douleur et Aram entre en dissidence à Beyrouth… jusqu’au jour où il accepte de rencontrer sa victime pour en faire son porte parole.

Ararat de Atom Egoyan (2002)

Un artiste tente de peindre le portrait de sa mère. Un metteur en scène veut réaliser le film de sa vie. Un jeune homme tente de passer la douane. Une jeune femme veut comprendre comment son père a disparu. Une conférencière se sert de la grande histoire pour oublier la sienne. Un acteur endosse le rôle d’un méchant sans en mesurer les conséquences. Une seule histoire les réunit : celle de l’Arménie.

1915 de Garin Hovannisian et Alec Mouhibian (2015)

Cent ans après le génocide arménien de 1915, un metteur en scène souhaite monter une pièce de théâtre en hommage aux victimes de la tragédie, faisant resurgir les fantômes de son passé.

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