Vaulx-en-Velin

Publié : 23 avril 2020 Mise à jour : 3 juin 2020
898 vues

Dimanche 26 avril 2020, Journée du souvenir des victimes et des héros de la Déportation

Vidéo commémorative – Journée du souvenir des victimes et des héros de la Déportation – Dimanche 26 avril 2020


Journée du souvenir des victimes et des héros de la déportationDimanche 26 avril 2020, la Ville de Vaulx‑en‑Velin commémore la Journée du souvenir des victimes et des héros de la Déportation. Cette journée honore le souvenir de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice. Elle rappelle à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.

En cette période où les rassemblements sont interdits, les commémorations nationales officielles prennent une forme nouvelle dans notre ville pour maintenir le souvenir et le recueillement.

Exceptionnellement, cette cérémonie n’a pas lieu en présentiel au Monument des Droits de l’Homme mais se tient en vidéo et sur la page Facebook de la Ville.. Elle rend hommage à la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors la Seconde Guerre mondiale

Dans cet article, vous trouverez également des ressources, historiques et culturelles, pour mieux comprendre cette tragédie historique.


S’informer sur la déportation

Mémorial de la Shoah

Mémorial de la Shoah
Photographie de Djampa / CC BY-SA

Situé à Paris, le Mémorial de la Shoah est un lieu de mémoire du génocide des Juifs. Il réunit dans un même lieu :

  • un musée consacré à l’histoire juive durant la Seconde Guerre mondiale dont l’axe central est l’enseignement de la Shoah ;
  • plusieurs « lieux de mémoire » : le tombeau du martyr juif inconnu, le Mur des Noms, le mémorial des enfants et le Mur des Justes ;
  • le Centre de documentation juive contemporaine (CDJC).

Une antenne du Mémorial de la Shoah se trouve en face de l’ancien camp d’internement de La Muette à Drancy.

–> Site internet du Mémorial de la Shoah : http://www.memorialdelashoah.org/

–> Page Facebook du Mémorial de la Shoah : https://www.facebook.com/MemorialShoah

Fondation pour la Mémoire de la Déportation

Fondation pour la mémoire de la déportation
Photographie de Celette / CC BY-SA

Reconnue d’utilité publique en raison de sa vocation pédagogique et historique, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation participe à la défense et au développement des idéaux de paix, de liberté, de dignité de la personne humaine et de droits de l’Homme.

Elle mène à bien son action avec la participation de toutes les associations de déportés et internés afin d’assurer la sauvegarde des archives et des sites historiques, mémoriaux, camps et autres lieux de mémoire. Elle propose également une vidéothèque comprenant des extraits de témoignages d’anciens Déportés.

–> Site web de la Fondation : https://fondationmemoiredeportation.com/


Œuvres artistiques

Ils sont chanteur, poète ou encore réalisateur. Chacun à leur manière, ces artistes ont partagé leur émotion, leur révolte, leur souvenir, leur vision de cette tragédie que fut la déportation. Vous trouverez ci-dessous une sélection de leurs œuvres, pour ne pas oublier ceux qui, alors, ne sont jamais revenus. 

–> Pour encore plus de choix, vous pouvez également consulter la médiathèque numérique de Vaulx‑en‑Velin, accessible gratuitement sur inscription depuis votre domicile (films, livres, presse).

Chanson Nuit et brouillard de Jean Ferrat

Sortie en 1963, Nuit et brouillard est une chanson de Jean Ferrat. Elle commémore les victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale. Elle évoque également pour le chanteur la disparition de son père, juif émigré de Russie et naturalisé français, déporté et décédé à Auschwitz. « Nuit et brouillard », c’est également le nom de code des directives ordonnant la déportation de tous les ennemis ou opposants du Troisième Reich.

 Films

De grands films ont évoqué la Déportation et son horreur. Que ce soit la rafle du Vélodrome d’Hiver (à ce sujet, vous pouvez consulter cette vidéo d’archives de l’INA), la vie dans les camps ou encore l’histoire de Justes (la Bibliothèque municipale de Lyon leur consacre un article sur son site L’Influx), les réalisateurs ont chacun abordé un angle différent sur ce moment tragique de l’Histoire. Parfois même à hauteur d’enfant, avec une grande justesse, comme Le garçon au pyjama rayé ou La Vie est belle… 

La Rafle de Rose Bosch (2009)

1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de juin, il doit aller à l’école, une étoile jaune cousue sur sa poitrine…
Il reçoit les encouragements d’un voisin brocanteur. Les railleries d’une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu’à ce matin du 16 juillet 1942, où leur fragile bonheur bascule…

Cours sans te retourner de Pepe Danquart (2014)

1942. Srulik, un jeune garçon juif polonais réussit à s’enfuir du Ghetto de Varsovie.
Il se cache dans la forêt, puis trouve refuge chez Magda, une jeune femme catholique. Magda étant surveillée par les Allemands, il doit la quitter et va de ferme en ferme chercher du travail pour se nourrir.
Pour survivre, il doit oublier son nom et cacher qu’il est juif.

Elle s’appelait Sarah, Gilles Paquet-Brenner (2010)

Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l’épisode douloureux du Vel d’Hiv.
En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942.
Ce qui n’était que le sujet d’un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.

La vie est belle de Roberto Benigni (1998)

En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d’ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l’administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l’enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors déporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène aux camps de la mort où Guido veut tout faire pour éviter l’horreur à son fils…

Le garçon au pyjama rayé de Mark Herman (1998)

Seconde Guerre mondiale. Bruno a tout juste 9 ans lorsque son père, un officier nazi remarqué par le Führer, se voit confier le commandement du camp de concentration d’Auschwitz. Le petit garçon n’apprécie guère de devoir quitter la belle et grande maison de Berlin pour se retrouver dans une demeure isolée et triste. De sa chambre, il aperçoit des hommes, des femmes et des enfants tous vêtus de pyjamas rayés. Personne ne lui explique qui ils sont, mais l’innocence aidant, il va se lier d’amitié avec un enfant juif…

La liste de Schindler de Steven Spielberg (1993)

Ce film évoque les années de guerre d’Oskar Schindler, fils d’industriel d’origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d’extermination de Auschwitz-Birkenau.

Poème Liberté de Paul Éluard 

Écrit en 1942, ce poème de Paul Éluard est une ode à la liberté face à l’occupant allemand.

Vous trouverez une version intégrale de ce magnifique poème sur le site commentairecompose.fr