Vaulx-en-Velin

Publié : 3 mai 2021 Mise à jour : 10 mai 2021
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en ligne Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Vidéo commémorative – Lundi 10 mai 2021


Visuel - Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et leurs abolitionsComme chaque année, la Ville de Vaulx‑en‑Velin commémore la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

En cette période où les rassemblements sont interdits, cette commémoration nationale officielle prend, dans notre ville, la forme d’une vidéo mise en ligne sur le site internet, la page YouTube et sur la page Facebook de la Ville.

Rendez-vous dans cet article lundi 10 mai 2021 pour découvrir cette vidéo commémorative.

Vous trouverez d’ores et déjà ci-dessous une sélection de nombreuses ressources documentaires et artistiques pour mieux comprendre l’histoire de l’esclavage : vidéos, podcasts, images, informations et sites internet.

Sommaire

Un événement digital organisé en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage et le Collectif du 10 mai (dont l’association Lyon Outre-Mer).


S’informer sur l’esclavage et son abolition

Depuis 2006, la France a décrété une journée nationale afin d’honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l’abolition de l’esclavage, définitivement aboli en France le 27 avril 1848.

Le jour du 10 mai, retenu pour cette commémoration, fait référence à la proclamation de Louis Delgrès et à la reconnaissance par la France de l’esclavage comme crime contre l’humanité. Ci-dessous, vous trouverez des informations sur :


Commémoration : pourquoi le 10 mai ?

Le jour du 10 mai a été choisi en référence à deux événements historiques :

Proclamation Louis Delgrès
Proclamation du 10 mai 1802 de Louis Delgrès
  1. La déclaration de Louis Delgrès le 10 mai 1802. Officier de l’armée de la Révolution, il adresse une proclamation « À l’Univers entier, le dernier cri de l’innocence et du désespoir ». Il soupçonnait, à juste titre, Bonaparte de vouloir rétablir l’esclavage en Guadeloupe, qui avait été aboli en 1794. Il revendique le droit de résistance à l’oppression et lance un appel à la fraternité.
  2. Le vote par le Sénat de la loi reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité le 10 mai 2001. La France est le premier État à l’avoir reconnu.

Loi Taubira : déjà 20 ans !

Cette année, la loi Taubira a 20 ans : en effet, en 2001, cette loi reconnaissait « la traite et l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ». Retrouvez l’intégralité du texte de la Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 sur le site Légifrance.

>> Ci-dessous, visionnez également le live Facebook organisé à cette occasion par la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage en novembre 2020.

Ce live, présenté par Claudy Siar (RFI), lançait la commémoration en 2021 des 20 ans de la loi portant reconnaissance de l’esclavage et de la traite comme crimes contre l’humanité. Au programme : que reste-t-il de l’esprit qui a présidé au vote de cette loi ? Pourrait-elle être encore votée à l’unanimité en 2020 comme en 2001 ? Le travail de mémoire peut-il aider à apaiser la société et à faire reculer le racisme et les discriminations ?

Participaient à cet événement : Christiane Taubira et Jean-Marc Ayrault, auteurs de la loi ; Gaël Faye, rappeur et écrivain ; Tania de Montaigne, écrivaine ; Jacques Toubon, ancien Défenseur des droits ; Lilian Thuram président de la Fondation Lilian Thuram – Éducation contre le racisme ; Manon Bresch, comédienne.

Une rencontre organisée en partenariat avec Trace Tv (fondateur de la FME), Pôle Outre-mer France Télévisions, Outremers360, TV5MONDE, FRANCE 24, RFI, Le Nouvel Observateur et Loopsider.


Acteurs de la mémoire

En France, deux acteurs majeurs veillent à assurer le devoir de mémoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions : la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage et le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage.


La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage

Logo - Fondation pour la Mémoire de l'esclavageReconnue d’utilité publique en novembre 2019, cette fondation a pour ambition d’inscrire l’esclavage colonial comme un fait majeur de l’Histoire de France. Elle vise à faire reconnaître ses héritages multiples, politiques, culturels et humains et utiliser le savoir pour lutter contre le racisme et les discriminations.

Lieu de dialogue, d’échanges et d’innovation, la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage crée des liens entre le monde du savoir et le grand public, et propose également un centre de ressources.

Les commémorations nationales et locales font partie des enjeux majeurs de la Fondation afin de transmettre la connaissance de l’histoire de l’esclavage et de reconnaître publiquement l’apport des afro-descendants à la France.

Cette fondation met aussi à disposition de tous de nombreux contenus sur son site, comme des biographies de personnalités liées à l’histoire de l’esclavage. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage ont aussi notamment réalisé une vidéo à destination des plus jeunes sur l’esclavage moderne des enfants, en coopération avec les éditions Bayard.

Un projet phare de la fondation est la création d’un grand portail Internet de l’histoire et la mémoire de l’esclavage pour 2021. Ce site aura vocation à devenir la référence nationale sur les questions de l’esclavage, des abolitions et de leurs héritages dans les arts, la société, les techniques, les pratiques culturelles… Il permettra la mise en ligne et la promotion de ressources numériques dédiées (infographies, vidéos, bases de données d’images, récits de vie…).


Le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (CNMHE)

Comité National pour la Mémoire et l'Histoire de l'EsclavageInstitué par un décret en mai 2009, ce comité a pour mission de conseiller le Gouvernement sur les questions relatives à l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leur abolition : recherches, enseignement, transmission, sensibilisation, commémorations, lieux de mémoire, ressources documentaires, patrimoine…


Lieux de mémoire

Le Mémorial ACTe, en Guadeloupe, et le Mémorial de l’Abolition de l’Esclavage, à Nantes, sont deux lieux dédiés à la mémoire des victimes de l’esclavage et à l’histoire de l’humanité.


Mémorial ACTe : Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage

Inauguré le 10 mai 2015, le Mémorial ACTe est situé en Guadeloupe, sur le site de l’ancienne usine sucrière Darboussier. Ce mémorial, dédié à la mémoire collective de l’esclavage et de la traite, comprend aussi un musée et un centre d’arts vivants et de congrès.

Ouvert sur le monde contemporain, le Mémorial ACTe invite à se recueillir, à s’informer et à apprendre une histoire commune à l’humanité.

Il s’agit du plus ambitieux lieu de mémoire jamais dédié à l’esclavage et du musée le plus complet et le plus abouti consacré à ce thème.


Le mémorial de l’abolition de l’esclavage

Mémorial de l'abolition de l'esclavage
Jean-Marc Ayrault / CC BY

Inauguré le 25 mars 2012, le Mémorial de l’abolition de l’esclavage est situé à Nantes. Ce lieu de visite est consacré à la traite négrière, à l’esclavage et à son abolition. Il se situe dans ce qui fut l’un des principaux ports négriers de France. Conçu par l’artiste Krzysztof Wodiczko et l’architecte Julian Bonder, ce mémorial est l’un des plus importants au monde.

Au-delà de la mémoire des victimes de la Traite atlantique, il rend aussi hommage aux luttes contre les traites et les esclavages dans le monde. La vocation du Mémorial : se souvenir, alerter et transmettre un message universel.

Vous pouvez y découvrir des lois, témoignages, œuvres littéraires, chants, textes fondamentaux de l’abolitionnisme… provenant de tous les continents touchés par la traite.


Émissions et films documentaires

Dans cette sélection d’émissions et films documentaires, vous découvrirez les acteurs de l’abolition de l’esclavage. Vous entendrez aussi des grandes voix contemporaines qui veillent à perpétuer le souvenir des déportés de la traite, comme Aimé Césaire, Maryse Condé ou encore Lilian Thuram. Sur le site Lumni, C’est quoi l’abolition de l’esclavage, un court film d’animation, invitera les plus jeunes à s’informer et à mieux comprendre ces événements historiques.


Les beaux jours de Maryse Condé, Grand entretien au Mucem (2019)

Dans le cadre du Festival Oh les beaux jours du Mucem, Maryse Condé retrace son parcours de journaliste, dramaturge, auteure pour la jeunesse, essayiste, romancière, et professeure. Elle partage la scène avec des complices artistiques ; évoque ses engagements et un projet avec de jeunes Marseillaises de La Busserine autour de son roman pour la jeunesse Chiens fous dans la brousse. Elle revient également sur la question de la représentation du peuple noir, notamment dans les musées…


Les Routes de l’esclavage, de Daniel Cattier, Juan Gélas, Fanny Glissant (2018)

Affiche - Les routes de l'esclavageCette série documentaire de 4 épisodes retrace l’histoire d’un monde où la traite d’esclaves a dessiné ses territoires et ses propres frontières. Un monde où la violence, la domination et le profit ont imposé leurs routes. L’histoire de l’esclavage n’a pas commencé dans les champs de coton. C’est une tragédie beaucoup plus ancienne qui se joue depuis l’aube de l’humanité.

À partir du 7e siècle, et pendant plus de 1200 ans, l’Afrique a été l’épicentre d’un gigantesque commerce d’êtres humains parcourant l’ensemble du globe. Nubiens, Peuls, Mandingues, Songhaïs, Sosos, Akans, Yorubas, Ibos, Kongos, Yao, Somalis… au total, plus de 20 millions d’Africains ont été déportés, vendus et réduits en esclavage.

Ce système criminel a enrichi et posé les fondements des plus grands empires à travers le monde. L’ampleur de ce trafic est telle qu’il a longtemps été impossible d’en expliquer tous les mécanismes.

Pourtant, son histoire pose une question fondamentale : comment l’Afrique s’est-elle retrouvée au cœur des routes de l’esclavage ?


La Fabrique de l’Histoire – France culture (2015)

En 2015, à l’occasion de la commémoration nationale de l’abolition de l’esclavage et l’inauguration du Mémorial ACT, l’émission radiophonique La Fabrique de l’Histoire a consacré quatre épisodes à l’histoire de l’esclavage, où de nombreux chercheurs et professeurs apportent leur connaissance sur le sujet. Un podcast avec Emmanuel Laurentin.


L’abolition de l’esclavage, de Jean-Philippe Pollien et Caroline Puig-Grenetier (2014)

Le site Lumni (anciennement France TV éducation) invite les enfants à apprendre autrement et à mieux comprendre le monde qui nous entoure.

Dans ce court film d’animation de la série « Un jour, une question », les enfants découvrent ce qu’est l’esclavage, ainsi que les grands acteurs de son abolition.


10 mai Africaphonie, de Michaël Gosselin (2009)

Documentaire AfricaphonieDans ce documentaire, Modeste et Alain réunissent Richard Bohringer et les artistes de la diaspora Jimmy Cliff, Amadou et Mariam, Dédé Saint Prix, Bill Akua Betote, Gérald Toto, Thierry Henry, Lilian Thuram autour du festival Africaphonie. Chaque artiste apporte ainsi son témoignage sur les conséquences psychologiques liées à l’histoire de l’esclavage et surtout, le besoin de célébrer aujourd’hui cette mémoire.

Jacques Chirac, Christiane Taubira ou encore Elikia M’Bokolo reviennent aussi sur l’histoire de l’esclavage et sur l’instauration de cette journée de commémoration. Chacun s’exprime sur la date du 10 mai et explique ce que peut représenter le mouvement Africaphonie aujourd’hui pour les nouvelles générations.


Toussaint Louverture et l’abolition de l’esclavage, de Laurent Lutaud (2008)

Dès 1794, en pleine Révolution et à la suite d’un soulèvement d’esclaves, l’esclavage est aboli une première fois dans les colonies françaises de Saint-Domingue et de la Guadeloupe.

Le film raconte cet événement méconnu à travers la figure emblématique de la Révolution haïtienne, Toussaint-Louverture. Dans ce contexte, l’économie de plantation jouait un rôle essentiel dans la prospérité de la France.

Plusieurs ressources sont disponibles sur le site comme le livret pédagogique et des courtes vidéos (interview de Christiane Taubira, portrait de Toussaint-Louverture…)


Les Archives – Entretien avec Aimé Césaire – Institut National de l’Audiovisuel (INA)

L’INA propose sur son site un entretien avec Aimé Césaire datant de 1982. Fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de la négritude (article de RFI), ce grand écrivain et homme politique français évoque l’esclavage et les combats pour son abolition.

Il revient aussi sur le génocide du peuple noir que représente l’esclavage, l’action de Schoelcher et des libéraux d’Europe, les révoltes d’esclaves, ainsi que les problèmes économiques et de dépendance pour les Antilles d’aujourd’hui.

À l’occasion de la commémoration du 10 mai, l’INA a également publié sur son site 1848, l’esclavage est aboli en France, un article synthétique sur l’histoire de l’esclavage et de son abolition. Cet article contient notamment un bref historique en vidéo sur l’abolition de l’esclavage.


Œuvres artistiques

De nombreux artistes, peintres, réalisateurs comme chanteurs, ont abordé dans leur œuvres l’esclavage et son abolition. Ci-dessous, vous trouverez des informations sur :


L’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, 1848 de François-Auguste Biard (1849)

L'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises de François-Auguste Biard
L’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises de François-Auguste Biard (1849)

Ce tableau de François Biard (1798-1882) représente une scène d’émancipation dans les colonies, au moment de la proclamation de l’abolition de l’esclavage, le 27 avril 1848.

Vous trouverez ci-dessous une courte vidéo de 3 minutes 30 qui explique cette toile et le contexte dans lequel elle a été peinte.


Le modèle noir de Géricault à Matisse – L’Histoire par image

Portrait de Jean-Baptiste Belley par Girodet-Trioson, 1798. Musée de l'Histoire de France, Versailles.
Portrait de Jean-Baptiste Belley par Girodet-Trioson, 1798. Musée de l’Histoire de France, Versailles.

Le site internet L’Histoire par l’image enrichit la connaissance du passé à travers les œuvres d’art. Dans un album, Les modèles noirs à travers l’histoire de France, ce sujet est exploré à travers de nombreuses œuvres artistiques : peintures, dessins, sculptures, photographies, affiches…

Ces œuvres, et l’analyse qui les accompagnent, offrent un réel éclairage sur les réalités sociales, économiques, politiques et culturelles d’une époque.


Chanson et spectacle musical

Cent ans de plus, de Francis Cabrel (1999)

Issue de l’album Hors saison, la chanson Cent ans de plus raconte les atrocités subies par les esclaves, et rend hommage aux grand noms du blues américain, tels Edward James House (connu sous le nom de Son House) ou Chester Arthur Burnett (aussi appelé Howlin’ Wolf).


Le jeune noir à l’épée d’Abd al Malik et Mattéo Falkone

Affiche -Spectacle - Le jeune noir à l'épéeS’inspirant de la toile Le jeune noir à l’épée de Puvis de Chavannes, Abd Al Malik, poète, rappeur, slameur et essayiste, compose une méditation poétique, rythmée et slamée, sur l’identité, conçue avec le chorégraphe burkinabé Salia Sanou.


Sélection de dix films et série


Free state of jones, de Gary Ross (2016)

Affiche - Free state of jones, de Gary Ross (2016)En pleine guerre de Sécession, Newton Knight, courageux fermier du Mississippi, prend la tête d’un groupe de paysans blancs et d’esclaves en fuite pour se battre contre les États confédérés.

Formant un régiment de rebelles indomptables, Knight et ses hommes ont l’avantage de connaître le terrain, même si leurs ennemis sont bien plus nombreux et mieux armés…

Résolument engagé contre l’injustice et l’exploitation humaine, l’intrépide fermier fonde le premier État d’hommes libres où noirs et blancs sont à égalité.


12 years a slave, de Steve McQueen (2014)

Affiche - 12 years a slaveLes États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession…

Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.

Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon va se battre pour rester en vie et conserver sa dignité.


Le Majordome, de Lee Daniels (2013)

Affiche - Le MajordomeMajordome de la Maison-Blanche, Cecil Gaines fut, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale.

À travers son regard, le film retrace l’évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés.

De l’assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des « Black Panthers », de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l’intérieur, mais aussi en père de famille…


Lincoln, de Steven Spielberg (2013)

Affiche - LincolnLes derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Cet homme doté d’une détermination et d’un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.


Belle, de Amma Asante (2013)

Affiche - Film BelleEn Angleterre, au XVIIIe siècle, Dido Elizabeth Belle, une métisse, fille illégitime d’un amiral de la Marine royale, est élevée par son grand-oncle aristocrate, lord Mansfield, et son épouse. Dido bénéficie de certains privilèges, mais la couleur de sa peau lui interdit de participer aux activités habituelles d’une jeune fille de son rang. Elle s’éprend bientôt d’un jeune avocat qui rêve de changer le monde. Tous deux vont amener lord Mansfield, le président de la Haute Cour d’Angleterre, à mettre fin à l’esclavage dans son pays…


L’Esclavage moderne de Fatou, de Pepiang Toufdy (2013)

Affiche - Esclavage moderne de FatouFatou, une adolescente originaire du Tchad, n’a jamais vécu loin de sa famille. C’est une jeune jeune élève ambitieuse qui rêve de décrocher le bac. Ses parents la confient à un ami de la famille pour qu’elle termine ses études en France.

Il y a des mots pour décrire le scandale que Fatou a vécu : l’esclavage moderne.
Fatou n’a jamais été payée, Fatou n’a jamais eu de vacances, de droits, de liberté.
Mais Fatou a fait des plans pour s’évader grâce à l’aide de Mohamed.


Django unchained, de Quentin Tarantino (2013)

affiche Django unchainedDans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche.

Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté, et de l’aider à retrouver sa femme Broomhilda, lorsqu’il aura capturé avec lui les Brittle – morts ou vifs.


Case départ, de Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Lionel Steketee (2011)

Affiche - Case départDemi-frères, Joël et Régis n’ont en commun que leur père qu’ils connaissent à peine. Au chômage, Joël considère que la France est un « pays raciste », responsable de tous ses échecs. Totalement intégré, Régis renie sa moitié noire et ne supporte pas qu’on fasse référence à ses origines.

Réclamés au chevet de leur père mourant aux Antilles, ils reçoivent pour tout héritage l’acte d’affranchissement qui a rendu la liberté à leurs ancêtres esclaves. Faisant peu de cas de la richesse symbolique de ce document, ils le déchirent. Décidée à les punir pour ce geste, une mystérieuse vieille tante décide de leur faire remonter le temps, en pleine période esclavagiste !


Amistad, de Steven Spielberg (1998)

Affiche - AmistadEn 1839, « l’Amistad », navire espagnol transportant des esclaves africains, est pris dans une violente tempête au large de Cuba. Une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer de leurs chaînes et se retournent contre leurs bourreaux, qu’ils passent par les armes. Cinqué, leur leader, oblige le capitaine à les ramener vers l’Afrique, mais celui-ci, profitant de son ignorance, met le cap sur l’Amérique.

Jetés en prison, les mutins vont être défendus par deux fervents abolitionnistes, Theodore Joadson et Lewis Tappan, qui engagent un jeune avocat, Roger Baldwin.


Série

Self made : d’après la vie de Madam C. J. Walker, de Nicole Asher (2020)

Affiche - Self madeEn 4 épisodes d’environ 50 minutes, on découvre l’ascension fulgurante de Madam C.J. Walker, femme d’affaires autodidacte.

Celle qui fut blanchisseuse et fille d’anciens esclaves deviendra une philanthrope distribuant sa fortune autour d’elle.

Découvrez l’incroyable destin de la première femme millionnaire américaine.